Il a fallu attendre 2005 pour que le conflit familial se résolve et laisse place à une nouvelle génération d’exploitants, conscients des dégâts causés par l’agriculture conventionnelle.
Carmen, qu’on appelle la « cheffe de famille », avec sa fille et son gendre, Irène et Hector, portés par de profondes convictions écologiques, convertissent les 13 hectares de citronniers et pamplemoussiers plantés par le grand-père en agriculture biologique.
Au total, ils sont 6 à travailler dans l’exploitation entre la ferme de Murcie et l’entrepôt situé à Saragosse. Carmen, milite depuis de nombreuses années sur les questions transgéniques et défend l’utilisation des semences anciennes.
À Citricaren, les citronniers âgés sont remplacés à l’identique, ce qui est loin d’être la norme dans ce genre de production.
Distribuant localement, Citricaren promeut des méthodes de commercialisation alternatives, garantissant le prix juste aux consommateurs. Ils envisagent même de créer une coopérative dans les années à venir.